Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a déclaré au Figaro le 29 janvier dernier (cité dans Politis), à propos du résultat des élections grecques :
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
En bon français, on dit "circulez, y a rien à voir".
Cette déclaration rappelle furieusement les propos d'un lointain prédécesseur de Juncker, Romano Prodi, qui déclarait lors de son investiture devant le Parlement européen en décembre 1999 que "L’action menée au niveau européen permet d’éviter les pressions directes de cycles électoraux".
Les hommes passent, les institutions européennes demeurent indifférentes à la démocratie.